Pourquoi votre blog d’entreprise ne sert à rien

Bon nombre d’artisans, de dirigeants de PME et autres directeurs marketing ont intégré le fait qu’il soit important d’avoir un blog d’entreprise. Là où le bât blesse, c’est que dans 9 cas sur 10, ce dernier n’intéresse strictement personne.
Alors, quelles sont les erreurs à éviter pour en faire un véritable outil de visibilité ?

Un blog d’entreprise inutile, c’est quoi ?

Absence de ligne éditoriale, expérience utilisateur désastreuse, alors qu’il s’agit d’un élément clef du content marketing, le blog d’entreprise ressemble trop souvent à un site sans visiteur et au taux de rebond élevé.

En cause, les articles eux-mêmes qui :

  • parlent de l’entreprise, de l’entreprise et uniquement de l’entreprise.
  • sont plus ou moins bien écrits par un stagiaire, un salarié dont ce n’est pas le métier ou un rédacteur payé à coup de lance-pierre.
  • ne sont pas assez documentés ou traitant d’un sujet déjà abordé des centaines de fois
  • ne sont écrits qu’en pensant qu’aux moteurs de recherche. L’exemple type de ce qu’il ne faut pas faire, c’est étant celui de l’entrepreneur qui cherche à publier un article de 300 mots par semaine.
  • sont écrits en oubliant les moteurs de recherche.
  • ne dévoilent rien sur votre activité que l’on ne puisse déjà trouver ailleurs, de peur de la concurrence.
  • ressemblent à des communiqués de presse qu’aucun internaute ne lira jamais, même pas vos concurrents (qui ont autre chose à faire !)
  • sont simplement relayés sur Facebook ou Twitter parce que c’est important, alors que personne ne s’occupe réellement de l’animation de vos réseaux sociaux
  • n’entrent pas dans le cadre d’une véritable ligne éditoriale.

La bonne nouvelle, c’est que si vous avez l’impression que l’on vient de dépeindre votre blog, c’est que vous avez donc une belle marge de progression devant vous.

quelle stratégie pour un blog d'entreprise ?

Les bonnes questions à vous poser

Avoir un blog d’entreprise est un élément clef permettant de gagner en visibilité et en notoriété. Mais le simple fait d’en avoir un n’est pas suffisant en soi. Un peu comme une boutique traditionnelle qui a besoin de plus que le simple fait d’exister pour attirer des clients et prospérer.

Si vous avez donc décidé d’en ouvrir un, sachez qu’il vous faudra y consacrer du temps et des moyens, faute de quoi celui-ci ne sera lu par personne. Dans certains cas, cela peut même jouer en votre défaveur.

Oui, mais y mettre des moyens, c’est quoi au juste ? Dans les grandes lignes, c’est avant tout répondre à un certain nombre de questions, parmi lesquelles :

  • Quelle ligne éditoriale ? En clair, de quoi va parler votre site et surtout, à qui va-t-il s’adresser ? Clients, prospects ?
  • Quelle est la place de votre blog dans votre stratégie marketing ?
  • Qui va être en charge de la rédaction des articles ? Plusieurs plumes peuvent être envisagées, sans oublier de s’appuyer sur l’expertise d’un rédacteur professionnel qui saura simultanément valoriser votre entreprise, intéresser les internautes et faire les beaux yeux à Google.
  • Quel rythme pour vos publications ?
  • Comment seront relayés les articles ?
  • Faut-il respecter la saisonnalité de votre activité si tel est le cas ?
  • Comment fidéliser vos lecteurs ?
  • Comment asseoir la légitimité de votre blog ? Faut-il ouvrir cet espace au guest-blogging pour laisser la parole à des experts dans leur domaine ou à des entrepreneurs ?
  • Votre blog reflète-t-il l’image de marque de votre société, tant par l’esthétisme que par le confort d’utilisation (responsive, expérience utilisateur, etc) ou le niveau de réflexion de chaque article ?

Indéniablement, un blog d’entreprise bien pensé est un atout formidable qui permet de laisser la concurrence loin dans le rétro et d’asseoir sa notoriété, et donc, d’accroître le nombre de ses clients.
Mais encore faut-il vraiment se donner le moyens d’y parvenir, et pas seulement en créer un parce qu’il le faut.

Emailing : pourquoi il est essentiel de se faire relire par un correcteur

L’emailing est un levier marketing toujours aussi important, quoi qu’on en dise. Bien utilisé, il peut être source de trafic et peut contribuer au développement et à la notoriété d’une entreprise. Par contre, s’il est truffé de fautes d’orthographe, cela peut très vite écorner l’image de marque de la société à l’origine de ce courriel.

Tout le monde peut se tromper

Nul n’est à l’abri de faire une faute d’orthographe ou de frappe, et je suis le premier à en faire quand je ne suis plus dans un cadre strictement professionnel comme ici, car j’ai souvent la flegme de me relire. (on ne peut pas avoir toutes les qualités !)

En revanche, dès qu’il s’agit de communiquer ou d’optimiser le contenu rédactionnel de l’un de mes clients, là, bien évidemment, je n’ai pas droit à l’erreur car à la moindre coquille dans un texte, aussi petite soit-elle, c’est le sérieux et l’image de marque de l’entreprise qui m’a fait confiance qui est écornée.
C’est d’autant plus vrai dans les secteurs d’activité tels que la finance, le e-commerce ou l’immobilier par exemple.

Si les entreprises déjà bien installées l’ont compris depuis belle lurette, ce n’est pas toujours le cas des start-up qui font bien souvent cette erreur de jeunesse de vouloir économiser une poignée d’euros en se passant des services d’un professionnel de l’écriture ou de la correction.
Quand il y a quelqu’un de calé en français dans la boîte, pas de problème. Dans le cas contraire, cela peut se révéler être un désastre.

Correcteur de fautes et emailing

Bien évidemment, si j’écris ce billet, c’est parce qu’aujourd’hui, une jeune entreprise (que je nommerai Patatra pour rester discret) dans le très sérieux domaine du crowdfunding et plus précisément du prêt participatif, a procédé à l’envoi d’un email pour informer de l’ouverture de son site.
Première erreur, une malheureuse faute de frappe dans le titre composé de seulement 6 mots fait que celui-ci qui aurait dû être « Patatra : notre site est officiellement lancé » devient « Patatra : votre site est officiellement lancé ». Du coup, je ne comprends pas trop et j’ouvre le mail. La société Patatra y vante ses services et fait par la même occasion deux bonnes grosses fautes au bout de 28 mots seulement, plus une petite dernière en bas de l’email, histoire que l’on n’oublie pas que s’ils savent manier notre argent, il n’en est pas de même de la langue de Molière.

Bien évidemment, un total de 4 fautes dans un courriel très court, c’est beaucoup, beaucoup trop. Alors, s’ils gèrent mon argent aussi bien qu’ils me vantent leur produit financier, cela promet quelques déconvenues.

Pourtant, en faisant appel à n’importe quel rédacteur / correcteur (de préférence moi évidemment), cela n’aurait pas coûté plus de 10 euros et cela aurait évité d’égratigner leur crédibilité à un moment où ils doivent justement faire leurs preuves et démontrer qu’ils ont quelque chose en plus que ceux qui sont déjà en place depuis quelques temps.